Les publications et les communications

d'Interplast-France Chirurgie Sans Frontières

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Nomadic plastic surgery: from healthcare huts to war-zones. Our experience over 30 years
Chirurgie plastique nomade. De la case de sante ́ aux conflits armés : notre expérience sur 30 années
P Knipper, P Antoine, C Carré

We present 30 years’ experience of ‘‘nomadic’’ plastic surgery missions carried out by a small non-governmental organization, specialized in reconstructive surgery in challenging conditions in developing countries. Here, we provide a record of missions carried out between 1993 and 2023. The study shows how surgical missions are conducted and the methodology used. We carried out 70 missions, with more than 8,000 consultations, and operated on 3,780 patients. A quarter of operations concerned clefts, a quarter tumors, a quarter burns and a quarter various diseases such as Noma and, recently, traumatic lesions secondary to armed conflict. We show some adaptations such as autonomy during missions, adjustment of indications to this new environment and the integration of local traditions in our therapeutic action. We offer practical ideas about surgery and some reflections on the social concerns.

 

Nous présentons le bilan de 30 anneées (1993 à 2023) de missions de chirurgie plastique nomade effectuées par une petite organisation non gouvernementale spécialisée dans la chirurgie réparatrice en situation précaire dans les pays en voie de développement. Cet article décrit le déroulement des missions et la méthodologie employée. Nous avons réalisé plus de 70 missions, fait plus de 8 000 consultations et

réalisé 3780 interventions chirurgicales. Les interventions se sont réparties en 1⁄4 de fentes labio-palatines, 1⁄4 de tumeurs, 1⁄4 de séquelles de brûlure et 1⁄4 de pathologies diverses comme le Noma et, plus reécemment, des lésions secondaires aux conflits armés. Nous montrons quelques adaptations comme l’autonomie en mission, l’ajustement des indications par rapport à ce nouvel environnement et l’inteégration des traditions locales dans notre action thérapeutique. Nous proposons des notions

pratiques sur le plan chirurgical et certaines réflexions sur le plan sociétal.

Colloque Guerre et Paix : 30 ans de chiirurgie plastique humanitaire 2022

P Knipper

Communication au congrés de la Société Française de Chirurgie Plastique à Paris en novembre 2022

Chirurgie plastique et conflit armé : Notre expérience lors du conflit au Haut-Karabakh en 2020

P Knipper, T Bégué, L Pasquesoone, E Guerre, R Khonsari, P Girard, A Berger, M Tchaparian

Ce travail relate l’expérience de trois missions chirurgicales françaises dans la prise en charge des blessés lors du conflit armé au Haut Karabakh qui s’est déroulé du 27 Septembre au 10 Novembre 2020.               

Trois missions chirurgicales ont été effectuées en Arménie entre Octobre 2020 et Janvier 2021. Les chirurgiens sont intervenus dans différents hôpitaux, à différents moments du conflit et sur des lésions de guerre variées.

La présence d’un chirurgien plasticien s’est révélée indispensable dans la prise en charge des blessés de guerre notamment en urgence différée et en secondaire. La prise en charge ortho-plastique proposée lors de ces missions a démontré son efficacité dans la reconstruction des membres. Ces missions ont permis d’introduire, en Arménie, la technique de la membrane induite de AC Masquelet. Notre passage au centre des brulés d’Erevan nous a permis d’évoquer l’usage du phosphore blanc comme étiologie dans plusieurs dossiers analysés.

Nous relatons l’expérience particulière de chirurgiens civils dans le cadre d’un conflit armé moderne. La présence d’un chirurgien plasticien s’est révélée indispensable dans la prise en charge des blessés de guerre et surtout dans leurs reconstructions secondaires.

Prise en charge des séquelles de brûlure en zone rurale dans les pays en voie de développement
Patrick Knipper, Patrick Antoine, Chrisophe Carré, Dominique Vasse

Les séquelles de brulures sont fréquemment rencontrées en missions humanitaires. Nous proposons leur prise en charge en zone rurale.
Nous avons fait plus de 30 missions en immersion en zone rurale. Nous avons traité chirurgicalement les séquelles de brûlures en nous adaptant à l’environnement précaire des dispensaires. Les séquelles de brulures ont représenté, en moyenne, 25 % de nos interventions chirurgicales pratiquées en zone rurale soit 375 cas. L’étiologie principale a été domestique. Nous avons pris en charge surtout des séquelles au niveau des mains chez les enfants. Nous nous sommes adaptés. Les techniques fiables avec un seul temps opératoire et qui proposent des suites simples ont été privilégiées.
La prise en charge chirurgicale des séquelles de brulure en zone rurale a pu être réalisée. Elle a toujours été bénéfique pour les patients tant sur le plan fonctionnel que sur la dimension esthétique. Nous la recommandons.

Congrès de la Sof CPRE
Paris 21 Novembre 2019.
Séquelles de brûlures : Quelles indications et quelles techniques à privilégier en dispensaire
Patrick Knipper, Dominique Vasse, Thérèse Awada, Patrick Antoine

Selon notre expérience, 80 % des besoins en chirurgie réparatrice s’observent en zone rurale dans les pays en voie de développement. Parmi les pathologies observées, 25% sont des séquelles de brûlures graves dont la première cause est accidentelle avec le foyer traditionnel dans la case familiale. Nous proposons une réparation de ces séquelles de brûlures par des techniques sophistiquées mais adaptées aux conditions précaires de travail en dispensaire. Nous démontrons également que la chirurgie plastique nomade, que nous pratiquons depuis longtemps, permet d’apporter des soins spécialisés à des populations démunies et très isolées.

Congrès de la Sof CPRE
Paris 22 Novembre 2018.
Formation en humanitaire: oui mais qui et où?
Patrick Knipper, Patrick Antoine, Vladimir Mitz, Jacques Baudet et Levon Doursounian

Comme beaucoup d’ONG, Interplast-France Chirurgie Sans Frontières accorde beaucoup d’importance à la formation des confrères des pays en voie de développement pour qu’ils deviennent parfaitement autonomes. En plus de la formation sur le terrain, nous avons fait pendant 10 ans à Paris un enseignement dans le cadre d’un diplôme inter-universitaire (DIU) de chirurgie réparatrice en situation précaire. Aujourd’hui nous orientons notre formation localement dans les pays concernés pour que l’enseignement puisse répondre aux conditions réelles d’exercice des chirurgiens des pays en voie de développement. Nous proposons également d’ouvrir notre formation aux « agents de santé » qui sont le plus souvent les seuls acteurs de terrain de ces pays. 

Les soucis en mission humanitaire

Patrick Knipper

Les soucis en missions humanitaires concernent plusieurs domaines allant

de la simple difficulté pour obtenir un visa à la gestion d’un incident médical

au cours d’une intervention chirurgicale. L’éventail des soucis en missions est

donc large. Les soucis dépendent également du type de mission. La gestion

des différents problèmes fait appel à un long apprentissage au cours des

années sur le terrain et à la connaissance de notions parfois très opposées ...

L'humanitaire en chirurgie maxillo-faciale et en chirurgie plastique

Sous la direction du Pr Hervé Bénateau

Editions Sauramps Médical

« Sur la base de sa large expérience personnelle de plus d’une vingtaine de missions chirurgicales au Mali, au Burkina Faso et au Cambodge, le professeur Bénateau a réuni les écrits et les illustrations d’une série de collègues francophones engagés dans l’humanitaire et spécialisés en chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique, anesthésiologie, télémédecine, physiothérapie et soins infirmiers. Il est ainsi parvenu à produire un ouvrage qui n’a pas son pareil et qui sans doute fera date auprès des médecins, des étudiants en médecine, des soignants en général et de tous les lecteurs intéressés par ce domaine. C’est le premier ouvrage qui traite de la chirurgie maxillo- faciale et plastique dans le domaine de l’humanitaire, mais c’est aussi beaucoup plus que cela.

... Les spécialistes francophones qui sont les plus connus pour s’être engagés dans l’humanitaire depuis longtemps ont été conviés à participer à cet ouvrage collectif selon un schéma bien déterminé par son concepteur Hervé Bénateau. Cela commence naturellement par l’historique de humanitaire depuis les temps anciens, en passant par la fondation de la Croix-Rouge, jusqu’aux grandes et petites organisations modernes, où les médecins français sont largement représentés. La philosophie et l’éthique de l’engagement humanitaire sont ensuite abordées en profondeur, par des soignants qui ont réfléchi au pourquoi et au comment de leur engagement en faveur de milieux défavorisés. Suivent quelques chapitres sur les relations entre les soignants et les populations locales. Les questions plus techniques sur les domaines couverts par la chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie plastique sont ensuite abordés : comment préparer une mission chirurgicale, quel matériel apporter, comment gérer certaines pathologies (tumeurs des mâchoires, séquelles de lèpre, fentes labio-palatines, noma, séquelles de brûlures, ulcères de Buruli, malformations crâniofaciales, traumatismes de guerre) ? La sécurité despatients lors des opérations est souvent liée à la qualité des anesthésistes et à ceux qui les accompagnent et un chapitre leur est consacré. Sont ensuite évoquées les limites de ce qui peut être opéré en toute sécurité dans un hôpital de brousse et la nécessité de transférer certains patients dans un hôpital bien équipé, le plus souvent en Europe. Le suivi des patients après une intervention ne peut, ni ne doit être négligé. C’est souvent la responsabilité des équipes de soins infirmiers, de kinésithérapeutes, d’assistants sociaux auxquelles sont confiés ces soins.

Il est possible et même nécessaire que des recherches soient effectuées sur le terrain, recherches qui auront pour but de mieux comprendre et par là-même de mieux traiter les pathologies rencontrées lors des missions. Sont évoquées dans cet ouvrage la recherche du Gesnoma sur l’origine et les conditions qui mènent à cette maladie si mutilante qu’est le noma, ainsi que la fabrication de prothèses 3D en cas d’amputation.

Enfin, cet engagement humanitaire spécialisé ne pourrait exister sans les organisations, petites et grandes, qui chacune de leur côté, ou en collaboration, récoltent des fonds, préparent les missions, sont en contact avec des équipes de soignants locaux pour que lors de missions de courte ou de moyenne durée, les patients en retirent le maximum de bénéfice. Hervé Bénateau a ainsi demandé à une

série d’ONG qui s’engagent dans ce domaine, de présenter leur structure, leurs activités et leurs principes ...»

 

 

Avec la participation : Christine Allary, René Allary, Béatrice Ambroise, Patrick Antoine, Chantal Antoni, Camille Assouan, Denise Baratti-Mayer, Emmanuel Baron, Isabelle Barthélémy, Philippe Bellity, Hervé Bénateau, Selim Bennaceur, Céline Béthuel, Christophe Carré, Patricia Castre, Francis Chaise, Anne Chatellier, Sylviane Collomb, Fabrice Duret, François Foussadier, Ludovic Franchi, Rachid Garmi, Laurent Guyot, Pierre Haen, Karine Hauchard, Jean-Marie Hebting, Judith Hohlfeld, Patrick Joly, Madibele Kam, Patrick Knipper, Guy-Dominique Lample, Julien Lanoiselée, Frédéric Lauwers, Barbara Lerhe, Céline Marie, Dominique Martin, Jean-Paul Meningaud, Jean-Baptiste Meynard, Jean-Marie Milleliri, Raphaëlle Monnet, Denys Montandon, Stéphane de Mortillet, Bernard Pavy, Brigitte Pittet-Cuénod, Xavier Pouyat, René Progin, Hervé Reychler, Franck-Emmanuel Roux, Jacques Saboye, Pierre Seguin, Jean-Marie Servant †, Gaëtan Thiéry, Hamady Traoré, , Romain Vanwijck, Jean Vendroux, Francis Veyckemans, Delphine Voulliaume, Rémy Zilliox, Narcisse Zwetyenga

La pratique de l'anesthésie en situation précaire

Patrick Antoine Patrick Knipper

Le praticien en Anesthésie-Réanimation 2018 22 44-58

La pratique de la chirurgie et de l’anesthésie en situation précaire, en dehors de toute structure hospitalière, est souvent une nécessité dans les pays en voie de développement. Les auteurs ont voulu transmettre l’expérience, acquise avec l’Organisation Non Gouvernementale Interplast-France Chirurgie Sans Frontières depuis 20 ans, au cours de 40 missions chirurgicales  effectuées en Afrique sub-saharienne et à Madagascar, pendant lesquelles ont été opérés plus de 2000 patients. Les contraintes et les limites de cette pratique chirurgicale, en dehors des sentiers battus, sont exposées et des solutions pratiques sont proposées. Le professionnalisme, l’anticipation et l’autonomie sont essentiels à la réussite de ce type de missions. Loin d’être une fin en soi, l’acte chirurgical doit nécessairement s’intégrer dans un cadre thérapeutique plus large où la dimension sacrée tient souvent un rôle prépondérant.

Le Noma : la chirurgie esthétique du pauvre

Patrick Knipper

Le Noma est une infection destructrice du visage que l’on rencontre aujourd’hui principalement dans les pays en voie de développement.

Pour le patient, le temps se vit douloureusement dans le corps et par le corps, dans un état de nudité qu’aucun voile ne saura masquer. Peut-on, tout au plus, espérer qu’un masque chirurgical pourra rendre plus transparent ce visage détruit par la pauvreté. Cette béance faciale offre une profondeur redoutable à nos regards plein d’humanité, à nos regards pleins d’humilité, comme si la surface des choses ne suffisait plus à dévoiler la profondeur de nos sentiments. Faut-il qu’un visage soit détruit par un Noma, pour que la profondeur de notre geste redevienne esthétiquement correcte ? Faut-il que notre geste réparateur demeure la seule cicatrice de notre humanité?

Chirurgie plastique nomade : 1 ONG, 10 années, 30 missions

Patrick Knipper Patrick Antoine Christophe Carré Jacques Baudet

Annales de chirurgie plastique esthétique 2015

Cette publication présente le bilan de 10 années de missions de chirurgie plastique nomade effectuées par une petite organisation non gouvernementale française : Interplast-France/chirurgiesansfrontières (www.Interplast-France.net). Cette ONG est spécialisée dans la chirurgie réparatrice en situation précaire et elle intervient dans les pays en voie de développement. Nous proposons la photographie de 10 années de missions réalisées entre 2003 et 2013. Cette expérience couvre une période homogène tant sur les objectifs proposés que sur la régularité des missions observée. Ce travail montre le déroulement des missions et la méthodologie employée. Nous avons réalisé 30 missions, fait plus de 4000 consultations et réalisé 1500 interventions. Les interventions se sont réparties en un quart de fentes labiopalatines, un quart de tumeurs, un quart de séquelles de brûlure et un quart de pathologies diverses comme le nom et l’ulcère de Buruli. Nous montrons quelques adaptations comme l’autonomie en mission, l’ajustement des indications par rapport à ce nouvel environnement et l’intégration des traditions locales dans notre action thérapeutique. Nous proposons des notions pratiques sur le plan chirurgical et certaines réflexions sur le plan sociétal. Ce travail veut être avant tout un hommage à tous les acteurs invisibles qui interviennent dans cette longue chaîne d’humanité qui fait, qu’un jour et par la simple magie des hommes, un patient du bout du monde puisse être soigné de la même façon que dans un pays industrialisé.

Peaux de chagrin : La chirurgie plastique au service de l'humanité

Patrick Knipper

Editions Michel Lafon 2007

Le but, c’est d’aider les gens à mieux vivre. Une « mamie-dindon » à qui l’on enlève son double menton verra ses petits-enfants revenir l’embrasser sans grimaces ; un enfant du Bénin défiguré par un noma et à qui l’on rend le sourire pourra de nouveau se mêler aux autres. Et avec les honoraires d’un lifting parisien – qui ne relève pas nécessairement de la futilité –, on peut partir opérer gratuitement au Nigeria ou ailleurs. L’important, c’est de bien faire, où que ce soit, en respectant l’être humain mais aussi les traditions, quitte à négocier, en Afrique par exemple, avec le chef du village et le tradipraticien ! Au fil des pages, on suit avec passion ces équipes qui redonnent ici à un gendarme l’usage de sa main, et réparent là-bas les malformations congénitales, les séquelles de blessures de guerre, les morphologies qui font fuir, restituant à chacun sa dignité humaine. Car pour Patrick Knipper, tout geste médical est en priorité une œuvre d’humanité.

La chirurgie plastique ethnique : quand la bio-médecine et la médecine traditionnelle font corps sans désaccord

Patrick Knipper

Cahiers de l'URACA No 13 décembre 2005

Tout d’abord, bonjour et joyeux anniversaire à  l’Uraca.  Je  représente  une  association  de chirurgie plastique qui travaille dans les pays dit  en  voie  de  développement.  Je  vais  vous présenter    une    expérience    particulière    et intéressante  qu’on  a  eue  notamment  avec l’URACA   et   qui   évolue   depuis   plusieurs années. C’est la rencontre avec l’URACA qui a     permis     de     concrétiser     toute     cette négociation.  Comme  le  disait  Moussa  tout  à l’heure,   chaque   fois,   il   faut   négocier,   à propos  du  préservatif  entre  l’homme  et  la femme,  par  exemple.  Vous  le  savez  comme moi, en Afrique, il faut beaucoup négocier et on  prend  du  temps.  Avant  de  démarrer  une expérience,   il   faut   plusieurs   années,   et plusieurs    missions.    Bon    anniversaire    à    l’URACA.  On  peut  lui  dire  merci  ainsi  qu’à nos  collègues  africains  parce  que  c’est  eux qui nous ont enseigné beaucoup de choses.

Par  rapport  au  autres  orateurs,  je  ne  travaille  pas  dans  mon    quotidien  dans  la  situation  du  chirurgien humanitaire ; je suis le chirurgien blanc qui fait de la chirurgie esthétique dans le VIIe  arrondissement  de  Paris.  Je  ne  vois  pas  beaucoup  d’africains  dans  ma  consultation  privée. C’est l’Afrique qui m’a tout donné et je suis dans la situation inverse.   La chirurgie plastique ethnique, c’est le titre que l’on a retenu aujourd’hui pour rappeler que l’ethnie est importante, que finalement les gens ont des origines différentes, et que la chirurgie plastique, même si elle est internationale et universelle, peut être adaptée à différents espaces. Interplast-France  est  une  organisation  de  chirurgie  plastique  dans  les  pays  en  voie  de  développement.  La  chirurgie  plastique,  c’est  cela.  C’est  aussi  de  la  chirurgie  esthétique.

La chirurgie réparatrice en situation précaire : couverture du coude

Patrick Knipper

Maîtrise orthopédique janvier 2014

Une perte de substance cutanée au niveau du coude est une situation fréquemment observée en chirurgie orthopédique et traumatologique. Cet article propose des techniques simples mais fiables de couverture d’une perte de substance cutanée de cette région et la correction d’une rétraction cutanée séquellaire. Ces techniques sont adaptées à une prise en charge chirurgicale en situation précaire c’est-à-dire quand l’environnement de travail reste difficile comme dans certains dispensaires des pays en voie de développement.

 

Nous vous renvoyons à l’article sur la chirurgie réparatrice en situation précaire (Maîtrise d’Orthopédie, N° 118 et 122) pour les principes généraux de reconstruction par des techniques simples appliquées dans des conditions difficiles d’exercice.

Nous vous proposons ici la couverture du coude, en pratique.

La chirurgie réparatrice en situation précaire : couverture de la cheville

Patrick Knipper

Maîtrise orthopédique octobre 2009

Une perte de substance cutanée au niveau de la cheville est une situation fréquemment observée en chirurgie orthopédique et traumatologique. Cet article propose des techniques simples mais fiables de couverture d’une perte de substance cutanée de cette région anatomique. De surcroît, ces techniques sont adaptées à une prise en charge chirurgicale en situation précaire c'est-à-dire quand l’environnement de travail reste difficile voire précaire comme dans certains dispensaires des pays en voie de développement…

Nous vous renvoyons à l’article sur la chirurgie réparatrice en situation précaire (Maîtrise Orthopédique, N° 118 et 122 et site internet) pour les principes généraux de reconstruction par des techniques simples appliquées dans des conditions difficiles d’exercice.

Nous vous proposons ici la couverture de la cheville, en pratique.

La chirurgie réparatrice en situation précaire : couverture du genou

Patrick Knipper

Maîtrise orthopédique février 2008

Une perte de substance cutanée au niveau du genou est une situation fréquemment observée  en chirurgie orthopédique et traumatologique. Cet article propose des techniques simples mais fiables de couverture d’une perte de substance cutanée de cette région anatomique. De surcroît, ces techniques sont adaptées à une prise en charge chirurgicale en situation précaire c'est-à-dire quand l’environnement de travail reste difficile voire précaire comme dans certains dispensaires d’un pays en voie de développement ou dans certains centres hospitaliers français pendant une garde de week-end et après 18heures...Nous vous renvoyons à l’article sur la chirurgie réparatrice en situation précaire (Maîtrise d’Orthopédie, N° 118 et 122) pour les principes généraux de reconstruction par des techniques simples appliquées dans des conditions difficiles d’exercice.Nous vous proposons ici la couverture du genou, en pratique.

Ulcère de Buruli et chirurgie plastique, au dispensaire
Patrick Knipper Rémy Zilliox Christian Johnson Patrick Antoine
Annales de chirurgie plastique et esthétique 2004

L'ulcère de Buruli est une infection sous-cutanée à Mycobacterium ulcerans qui évolue à bas bruit et quasiment sans cri. Cette affection touche surtout les membres des femmes et enfants qui vivent à proximité des points d'eau stagnante. Cette affection détruit progressivement les tissus et engendre des séquelles cicatricielles très invalidantes. Il n'existe pas de traitement médical efficace. Cette présentation propose une prise en charge efficace de l'ulcère de Buruli par des techniques simples de chirurgie plastique. Nous relatons notre expérience d'une mission, au Bénin, dans le cadre du programme national de lutte contre l'ulcère de Buruli.

La chirurgie plastique en situation précaire
Patrick Knipper
Maîtrise orthopédique mars 2003

La chirurgie plastique en situation précaire est l’exercice de cette spécialité en situation difficile. Elle se caractérise par la pratique de la chirurgie plastique dans un environnement nouveau et pénible, par un lieu d’exercice précaire, par des pathologies rencontrées particulières et par la nécessité de connaître de nombreux horizons de la chirurgie plastique (chirurgie de la main, chirurgie des séquelles de brûlures, chirurgie orthopédique et traumatologie, chirurgie maxillo-faciale, etc...).Vous allez partir pour la première fois et vous vous posez diverses questions sur cette nouvelle aventure : quelles pathologies vais-je rencontrer ? Quelles seront les conditions opératoires ? Quelles techniques vais-je devoir utiliser ? Quel matériel vais-je devoir emporter ? etc...Cet article va essayer de répondre simplement à vos questions en vous apportant des solutions que nous avons trouvées dans nos missions. Ce que vous allez lire aujourd’hui,vous pourrez l’écrire demain et, nous l’espérons, en l’améliorant. Nous avons voulu rassembler, dans ces quelques lignes, l’expérience de plusieurs missions de chirurgie plastique effectuées dans différents pays : Congo, Togo, Bénin, Nigéria, Arménie, etc...Une analyse rétrospective de 100 patients opérés en mission nous a suggéré 6 techniques chirurgicales qui nous ont permis de traiter 86 % des cas. Nous allons vous exposer,simplement, ces six techniques avec des schémas thérapeutiques pratiques.

Plastic surgery under challenging conditions

Patrick Knipper

Plastic surgery under challenging conditions means practising this specialty under difficult circumstances. The environment in which the surgery has to be performed may been familiar and challenging; the working conditions may be poor; the disorders encountered may be far removed from the conditions seen in one’s home country; and the range of procedures to be performed may be vast (hand surgery, burn scar revision,orthopaedics and traumatology, maxillofacial surgery, etc.)This article is addressed to colleagues going on their first mission, and wondering what is in store for them. What disorders will they need to manage? Under what conditions will surgery have to be performed? Which techniques should one use? What instruments should one take with one on the trip? – These are but some of the many questions that arise. We shall try to answer these questions simply, by suggesting solutions that we have found on mission trips. You should feel free to write up these ideas yourself, and to improve on the suggestions made in this article. We have tried to record, briefly, what we have learnt on a number of missions, to such countries as the Congo, Togo, Benin, Nigeria, and Armenia.From a retrospective analysis of 100 patients operated on during such missions, we have distilled six surgical techniques that have allowed us to treat 86% of these patients. The six techniques are described in this article, together with practical management principles

The Sokoto project on Noma

Noma or Cancrum Oris is an infective gangrene of the mouth. The disease commonly occurs in the 0 – 2 years age group, especially in non-immunised children during the weaning period. Noma results from a convergence of malnutrition, poor oral hygiene and a debilitating disease such as measles. Noma is a disease that is prevalent in poor rural communities of the third world. Its presence  in  Nigeria  as  a  whole  is  well  documented  since  the  colonial  times  and  pioneer  literature  on  Noma  in  Nigeria  were  written  from  the  University  College  Hospital  Ibadan  in  the  sixties  and  Ahmadu  Bello  University  Teaching  Hospital  Kaduna in the seventies and eighties. The prevalence of Noma in Sokoto is attested to by  the  Hausa  names  for  Noma  –  ciwon zauzayen baki or ciwon gaude. Noma is a multistage disease. The early stages are seen almost exclusively in children. The late stages  and  other  sequelae  are  seen  mostly  in  children  and  young  adults  who  have  survived the disease. An average of 55 to 75 new cases are seen annually at the Sokoto Specialist Hospital. Bearing in mind the high mortality of Noma, the reluctance of the rural  populace  to  seek  western  medical  treatment  and  the  inaccessibility  of  the  hinterland  at  certain  periods  of  the  year,  this  is  truly  the  tip  of  the  iceberg.  Since  October 1996 to date, a total of 443 patients have been successfully operated upon under the Noma project of the AWD and the Sokoto state government.

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